01 février 2007

chtila cola - le Cola du Nord/Pas de Calais - Picardie


Depuis plusieurs années, la prise de conscience s'est faite de l'importance de la diversité des cultures. Ne parle-t-on pas, par exemple, de l'importance de sauver les langues régionales ? Et dans le domaine de l'environnement, nul ne conteste aujourd'hui, l'absolue nécessité de maintenir la diversité (la biodiversité) des espèces végétales et animale; seule solution pour envisager un développement durable. Et pourtant, il y a un modèle économique unique pour le monde entier. Et pourtant, il y a un modèle culturel qui s'impose à tous. Et il y a des produits qui, par leur diffusion planétaire, tendent à un modèle unique de consommation.
Alors çà et là, quelques groupes d'individus, sans aucun esprit de communautarisme, réagissent pour ne pas perdre leurs identités. Quelques irréductibles disent "nous allons reprendre la main, prenons un produit universellement connu... le cola et approprions le nous." Nous avons donc décidé sans aucun complexe, de produire et de commercialiser dans nos régionsÊqui représente le Nord Pas de Calais, la Picardie et une partie du Hainaut Belge soit plus de 8 millions d'habitants; le :Chtilà Cola Euch Cola d'ch'Nord. Notre but est de faire découvrir ou redécouvrir notre langue régionale grâce à nos différentes contre étiquettes. Quelquefois, les grandes idées sont d'une simplIcité biblique. L'histoire du Chtilà Cola a démarré en juin dernier dans la tête de Jean-Claude Delforge, suite à un reportage télé consacré à la brasserie du Phare Ouest, en Bretagne. Là, depuis avril 2002, on a vendu 500.000 bouteilles de Breizh Cola, sorte de Coca Cola breton mis au point par les brasseurs.

Eau, cola, caramel... Les extraits de cola (achetés aux Bretons) sont mélangés à un sirop composé d'eau et de sucre. L'eau gazéifiée est ensuite ajoutée. On y trouve aussi des extraits de caféine. Mais les proportions sont différentes d'une région à l'autre, et notamment à cause de la qualité de l'eau qui est différente. En Bretagne, on est en milIeu granitique, ici en milieu calcaire. Et, puis, chaque fabricant apporte sa "patte" ! La Gosse, à Hardinghen L'idée, c'est bien. La recette, c'est encore mieux. Mais où fabriquer ? Jean-Claude Delforge avait d'abord pris langue avec la brasserie Terken à Roubaix. Peu après, cette entreprise déposait son bilan.
C'est alors qu'il s'est rapproché de "La Gosse", qui, ouverte en 1997, propose maintenant au public une gamme de 35 limonades, dont la variété à la violette fut pour beaucoup dans sa notoriété actuelle. Seule restriction actuelle, La Gosse n'est pas équipée pour conditionner des bouteilles de 25 cl, et c'est sous forme de bouteilles de 75 cl que le Chtilà Cola a commencé sa carrière (son prix de vente se situera autour d' 1,75 euro). Mais, d'ici septembre, ce problème technique devrait être résolu. Ce qui per-mettra d'aborder le marché de la restauration. C'est ce qu'expliquaient ce lundi le créateur et les propriétaires de La Gosse, M. Peuvion et Mme Vasseur. Pour sa part, I'Héninois a déjà investi 80.000 euros dans l'affaire, sans subvention pour l'instant, sous la forme d'une SARL. Le Chtilà Cola arrive. Après trois campagnes de tests préliminaires, 7.500 bouteilles ont été produi-tes en avril. Elles sont distribuées dans une quarantaine de magasins Champion de la région. Un second brassln de 13.000 a été réalisé et, les démarches commerciales allant bon train, nous devrions, selon Jean-Claude Delforge, trouver le Chtilà Cola dans les linéaires de la grande distribution (Cora, Auchan, Carrefour, Intermarché) d'ici le mois de juin. Côté production, M. Peuvion est prêt à suivre et précise que, même si la fabrique est installée en milieu rural, l'Autoroute n'est pas loin et la route est hors gel jusqu'à la fabrique (NDLR : il n'empêche que, pour avoir vu manoeuvrer des semi-remorques aux abords de l'entreprise, un accroissement de la production amènera sžrement quelques aménagements en termes d'accessibilité). Dans un troisième temps, Jean-Claude Delforge compte également conditionner son bébé en "PET" (les bouteilles plastique en PVC d'1,5 l).



Ch'ti qui dit qu'y est ? Mais I'Héninois doit faire face à un problème juridique. Un premier essai de dépôt de nom, le "Ch'ti Cola" avait entrainé le dépôt d'un recours de la part de M. Castelain, patron de la brasserie qui produit la bière Ch'ti. Le nom a donc été changé pour l'actuel. Mais cela ne suffit pas pour M. Castelain. Joint par téléphone, celui-ci nous a expliqué qu'il ne voulait empêcher personne de travailler mais que la brasserie (qui tâte ses 25 ans le 12 juin) s'est entourée depuis 3 ans de juristes pour défendre la marque "Ch'ti" et que, depuis 6 ans, l'entreprise a beaucoup investi pour protéger son identité, et notamment dans des gammes de produits qui dépassent le cadre de l'alimentaire stricto sensu. Dans le cas d'une boisson, le propriétaire n'a pas envie que le mot "Ch'tl" soit associé d'une part à une bière plutôt haut de gamme, et de l'autre à une boisson destinée à la consommation de masse. Selon lui, M. Delforge, qu'il a déjà rencontré, a mis la charrue avant les bÏufs en commercialisant son produit sous la marque Chtilà Cola avant d'attendre les conclusions du tribunal compétent devant lequel l'affaire a été portée. Il est décidé à aller jusqu'au bout de cette démarche. Jean-Claude DeIforge, quant à lui, invite toutes res associations des réseaux qui oeuvrent dans le domaine des produits régionaux à le soutenir, arguant du fait que le mot "Ch'ti" ne peut se résumer à une marque commerciale, que c'est un bout de patrimoine collectif. Affaire à suivre..

Jean-Claude Delforge Agé de 47 ans, cet Héninois est marié et père de 3 enfants. Après avoir travaillé pour Dassault et à l'Aérospatiale, il a suivi un 3ème cycle de manage-ment-qualité à I'ESC de Lille.
Il a ensuite travaillé dans le domaine du contrôle technique automobile. Bricoleur et inventif, Il a inventé dans sa tête des pièces de bricolage... qu'il a parfois vues quelques années après dans les magasins. C'est pour cela que, découvrant le reportage sur le cola breton, Il a trouvé l'idée bonne et décidé, cette fols-ci, de la transposer dans la Région avant que quelqu'un d'autre ne l'ait l'idée avant lui.B.C.


un texte provenant & signé l'Abeille de la Ternoise



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SARL Chtilà BP 64 -62252 Hénin-Beaumont
mail : contact@chtila.fr - web : http://www.chtila.fr/index2.html

______Rigolo_la Visite Virtuelle________


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1 commentaire :

Suraj a dit…

Belles informations ici, je voudrais partager avec vous toute mon expérience en essayant d'obtenir un prêt pour développer mon entreprise de vêtements ici en Malaisie. C'était vraiment difficile pour mon entreprise de tomber en panne à cause de ma petite maladie de courte durée, puis quand j'ai été guérie, j'avais besoin d'un fonds pour le reconstituer pour que je puisse commencer alors je suis tombé sur M. Benjamin, un consultant en prêts au service de financement Il m'a demandé de mon projet d'entreprise et je lui ai dit que je possédais déjà One et que j'avais juste besoin d'un prêt de 200000,00 USD.Il m'a donné un formulaire à remplir et je l'ai fait aussi, il m'a demandé ma carte d'identité valide dans quelques jours.Ils ont fait le transfert et mon prêt a été accordé. Je veux vraiment apprécier leurs efforts et essayer également de faire parvenir cela à tous ceux qui recherchent des prêts commerciaux ou d'autres problèmes financiers à contacter M., Benjamin Email: 247officedept@gmail.com Il est également disponible sur WhatsApp Contact: + 1-9893943740.

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